Nouveau RP

Uthar se tenait à la proue du bateau, sous les étoiles. Ses cheveux blonds cendrés au vent, ses yeux verts humides, les larmes lui venant à cause du sel des embruns. Dans ses rares périodes contemplatives, une mélancolie le prenait, changeant son caractère du tout au tout. L'humidité de ses yeux ne venait, à bien y reflechir, pas seulement du sel. Des souvenirs l'assaillaient. Des souvenirs en nombre, des souvenirs atroces, des souvenirs qui jamais ne le quitteraient. Des souvenirs du matin du monde. Des souvenirs d'avant le Pacte. Avant qu'il ne devienne immortel, qu'il renonce à la mort de vieillesse. Il s'était fait serviteur de la déesse sans nom, la déesse de la folie, et avait renoncé à l'oubli. Tous ses souvenirs ne le quitteraient jamais. En jurant fidélité à la Folie, il avait promis de sans cesse entretenir avec son frere une rivalité terrible. Il avait en echange reçu des pouvoirs echappant à la magie traditionnelle, faisant de lui un être n'ayant nul ennemi, hormis son frere, Arrachecoeur. Il avait décidé de devenir l'avatar de la folie douce, du délire, opposé à Arrachecoeur, seigneur de l'insanité, des maladies mentales.

Celui qu'on appelait "le fou" parcourait désormais la Terre sans relâche, n'esperant jamais la mort, le repos, malgré sa quasi-immortalité. Jamais l'ennui ne le prenait, decouvrant chaque jour un peu de sa propre folie et de celle des autres. Il defendait parfois des causes, viables ou non afin de "passer le temps". Il avait servi nombre de rois. Des souverains dont il aurait pu prendre la place, par ses pouvoirs mais qu'il avait servi, afin de voyager, de conserver sa liberté. Il savait que la plus grande des servitudes était le pouvoir.

Uthar avait recemment prété allegeance aux confederations miltaires du couchant, alliés des princes marchands de Doublesbourg. Ces derniers avaient décidé de lancer une expedition vers ce que l'on appelait le Dernier Continent. Une Terre à peine explorée par plus de dix missions, dont quatre étaient revenues. On avait parlé de beauté terrifiante, de richesses impies, de morts atroces. On avait parlé de civilisations démentes, de magies hérétiques. Uthar n'avait su résister à l'appel de l'aventure. Il avait alors embarqué sur le bateau préparé à l'occasion. Le voyage durait depuis deux jours mais il n'avait toujours pas rencontré les autres passagers. Il avait cependant le temps, la traversée durerait plusieurs mois.

Il ferma les yeux et entra en contact avec la déesse sans nom, celle à qui il devait tout.
_Maitresse ?
Il ouvrit les yeux, superposée à la vision de l'ocean, il devinait celle du palais des dieux. Allongée sur des coussins, une femme au cheveux noirs l'observait. Ses yeux étaient entierement noirs, eux aussi et l'on pouvait y lire la folie. Sa beauté était epoustouflante mais paraissait malsaine. Elle lui fit signe de continuer.
_Je m'en vais porter votre gloire dans les nouvelles terres. Partout l'on chantera les Cantiques de la Demence. Seule l'alienation regnera. L'absurde fera partie de la vie des prochains habitants, je vous le promets.
_Va mais prends garde à tes compagnons, ils ne partagent peut etre pas tes idéaux. Mes pouvoirs t'accompagneront, toi et ceux qui te seront fideles, tes amis.
_Aucun d'eux n'est venu avec moi, vous le savez bien.
_Tu saura les conquérir, comme tu saura conquerir ces terres. Ma confiance et mon estime te sont acquis.
Chacun de ces mots remplissait le coeur d'Uthar de bonheur. Il s'inclina, referma et yeux et les ouvrit, il était de nouveau sur le bateau flamboyant de la Confederation.

Les embruns balayaient encore le visage d'Uthar le fou, le jour commençait à se lever et un des passagers sortait de sa cabine. Uthar se dirigea vers l'arrivant matinal. Il allait prendre connaissance de ses futurs compagnons.

Un homme aux cheuveux et a la peau noir de jais (si ce mot vous est inconu c'est que vous êtes incultes) s'avança sur le pont.
- Salutation ,oh Uthar, je suis à vos service jusqu'aux bout de mes limites!
il acheva cette phrase en saluant Uthar d'un salut plutot etrange qui consiste a porter ses mains sur les epaules.

Uthar sourit... Ainsi donc sa réputation d'immortel l'avait suivi...
_Merci, je ne pense pas que cela sera necessaire... Si tu appelle la mort "le bout de tes limites", tu es alors tres doué pour le pléonasme... De plus, jamais je ne te retiendrai la ou tu ne veux pas aller. Personne ne m'a désigné chef de cette expedition, considere donc que ce lien sera à double sens. Je t'aiderai dans les moments sombres que subira notre compagnie.
Tandis qu'il parlait, il s'était encore une fois dirigé vers la proue, suivi par l'étranger. Un animal sauta hors de l'eau, en contre jour avec le soleil et retomba avec une eclaboussure.
_Apres cette rencontre etrange, il me vient une question : Qui es tu ?

-Merci à toi, Uthar. Je te répondrais trop simplement si je disais que je suis avant tout ton ami? si tu l'accepte bien entendu, je vais donc t'expliquer qui je suis: je m'appel Sauritoron mais tu peut m'appeler Sauron (dedicace au Seigneur des anneaux) ou bien Saur. Je suis la représentation du dieu de la mort, d'où mon nom, quant à mes competences, elles sont bien inferieurs à celles de mon dieu. Je suis plus ou moins guerrier tout en possédant quelques sort mortuère que tu découvrira bien assez tôt. Ma cause est de te servir selon les desirs de mon dieu. (il se livrerait corp et âme(ou ce qu'il en reste)pour la déesse de la folie)

Schlackvuk écoutait silencieusement Uthar et saur ou sauron enfin bref il écoutait le fou et l'autre crétin qui se prend pour un sorcier... Ils ne l'avaient pas encore vu et discutait sans ce soucier qu'on puisse les espionner. Schlackvuk était installé sur le mat du bateau.

Les deux individus sur la proue du bateau s'étaient tut et Schlackvuk décida qu'il était temps d'aller les voir d'un peu plus près... Schlackvuk sauta de son perchoir en satant sans se soucier de faire un chute de 4 mètres de haut. Il atterit "sans" bruit à quelques mètres du vieux fou et le représentant de la mort. Il s'approcha sans bruit et songa de leur faire un grand "COUCOU QUI C'EST ?" mais fini par avoir une prise de contact plus sérieuse. Il leur mis à chacun une de ses dagues sous la gorge et leur dit :
-J'aurai pu vous tuez plusieurs dizaines de fois depuis ce que vous avez commencé a parlé. Vous pensez survivre sur le Dernier Continent ?

Uthar soupira... Les poignées des dagues venaient de devenir brulantes dans les mains du petit plaisantin qui les laissa tomber au sol avec un cri de douleur...
_ Est ce que c'est en lançant tes armes par terre que tu comptes survivre là bas ?
Il lui attrapa ensuite le bras et tenta de le faire tomber mais l'inconnu était doué et il parvint à lui résister. Il s'ecarta vivement et sourit.
_Merci, tu viens de gâcher ma plaisanterie. Je comptais te dire "Et c'est avec le cul par terre que tu comptes survivre au dernier continent ?"...
Il fit un signe à Saur qui lui faucha les jambes avec le pied. Uthar jubilait. Il tendit la main à l'inconnu en souriant pour l'aider à se relever. Celui ci le tira et le fit tomber à son tour par terre. Le fou était mort de rire... A ce moment, encore une fois, un animal sauta hors de l'eau. Uthar se calma subitement en apercevant le mouvement du coin de l'oeil. Il se leva et fit un signe de la main afin de demander le silence.
_Vous avez vu ça ? Cet animal n'est pas habituel, pour tout dire, je n'en ai jamais vu de forme telle... Ce n'est peut etre qu'une impression mais je crois que ce n'est pas normal. Nous ne sommes pourtant qu'à deux jours de navigation de la côte, la faune marine n'a pas pu changer aussi vite...
Soudain, l'expression d'inquietude sur le visage d'Uthar disparut et il reprit la parole :
_Au fait, c'est une tradition chez vous de ne pas vous présenter ?

-Désolé, pour ma mission je t'en dirais plus en temps voulu. Je viens des Terres Désolés car mon père créateur en a décidé ainsi.
Il s'arreta voyant l'étrange créature refaire un bond au dessu de l'eau.
-Cette créature nous colle au train depuis le debut du voyage. Pour en revenir a ce que nous disions, ma motivation est de servir mon dieu et de récolter un peu d'argent. Si vous voulez en savoir plus sur mes competences je...
La créature sortit a nouveau de l'eau...

Uthar entraina ses compagnons dans les cabines, jetant un dernier regard inquiet a l'animal. Il les fit entrer dans sa cabine, étroite mais confortable. Il s'assit sur son matelat. Le bateau avait beau être militaire, les suites pouvaient être vivables.
_Pouvez vous tenter d'etre prudent désormais ? A partir de maintenant ne prononcez rien de comprommettant lorsque vous êtes pres de cet animal ? Il y a la quelque sorcellerie à l'oeuvre, il me semble. Il n'est pas normal qu'une bete s'interesse autant à nous. Ne parlez au maximum que du nombre de dents en or de votre grand-mere lorsque vous êtes à l'air libre...
Il fouilla dans son sac et sortit du chocolat.
_Quelqu'un en veut ? Ce n'est pas parce que nous sommes en mission militaire que nous devons nous contenter de la nourriture ignoble du cuistot , s'pas ?
Il sortit ensuite une bouteille d'eau de vie de son sac et des verres de cristal. Devant les yeux ébahis de ses compagnons, il prit la peine d'expliquer le prodige.
_Ce que vous voyez la, dit il en tendant un vulgaire sac de toile, est une faille spatio-temporelle... Non ne riez pas, il méne à une salle de mes appartements à Doublesbourg... Les stocks ne sont pas illimités mais c'est assez amusant, pour les petites randonnées... Non, nous ne partons pas en petite randonnée et c'est pour ça que je vais limiter tout ça maintenant... voyez ça comme une fete de bienvenue... on réiterera peut etre ça si nous rencontrons d'autres aventuriers...
Ils burent chacun quelques verres et l'atmosphere se détendit... Plus tard, le Fou prit les verres et les jeta par terre pour les briser... Selon lui, il detestait faire la vaisselle... Il fit disparaitre les éclats d'un geste de la main...
_Vous ai je raconté la fois ou j'ai vaincu le dragon qui ravageait les plaines de Gäldr à l'aide d'un cure- dent émoussé ? Non ? Tant mieux pour vous, je comptais le faire dans tous les cas...
Uthar conta ses exploits, sous les rires provoqués par... le chocolat, surement... La cloche sonna alors, pour les appeler au repas...
_Tsss... J'ai l'impression d'être revenu en enfance... "A table, les enfants !"

Gorlak était attablé. Boudant la pitance infecte que le cuisinier lui avait gracieusement offerte parce que son chien était tombé malade en la goutant, il observait la salle de repas. Trois personnages hauts en couleurs entrèrent, l'un d'eux était un blond cendré aux yeux verts. Ils s'installerent à sa table comme s'il était normal de le faire sans demander son autorisation.
Gorlak tenta de les avertir, "Elle" allait revenir dans peu de temps...
_Non ! ne venez pas ici ! Si vous tenez à votre vie, fuyez !
L'homme blond aux yeux verts prit la parole :
_Hola l'ami ! N'aimes tu donc pas la sublime nourriture de notre incroyable cuisinier ? Et qui est cet être dont tu as si peur ?
Trop tard..."Elle" était la. Derriere eux... Mémé Hursule donna un coup de canne sur la tête de celui qui avait pris la parole...
_Voyoux ! Vous venez vous installer sans autorisation !
Hé bien , Gorlak, tu ne me presente pas tes nouveaux amis ?
Gorlak piqua du nez dans son assiete... Il avait une terrible honte. Il avait beau être un des maitres des tenebres les plus craints, sa mémé Hursule le suivait dans tous ses deplacements... Cela venait d'une malediction qui le suivait depuis tres longtemps... Mémé Hursule était l'un des êtres les plus terribles de son temps... Non pas ses pouvoirs mais par son caractere... Elle allait parfois jusqu'à frapper les rois parce que leurs lacets étaient défaits
Ce voyage n'allait pas etre de tout repos

Uthar, le crâne endolori par le coup de canne qu'il venait de prendre se leva pour laisser sa place à la vieille femme, en gentilhomme. Il s'installa à côté de l'inconnu qui était visiblement apparenté à la harpie grabataire... Le Fou était à la fois contrarié par le coup de canne et intrigué par cet étrange duo. N'osant parler devant cette vieille femme d'apparence irracible, il se leva finalement pour aller chercher une assiette de "nourriture".

Uthar en profita pour flâner entre les tables, usant d'un de ses pouvoirs : celui de passer inaperçu. Il ne devenait pas invisible mais les personnes le regardant ne voyaient pas un homme au regard vert et intense, aux vetements rapiécés de differentes couleurs, à l'allure etrange. Ils voyaient une personne tout à fait banale, comme faisant partie du décor ou des meubles et ne se souciaient pas de lui. Il devenait anonyme. Il écouta les conversations, pour deviner le moral des soldats, leurs motivations, afin de mieux pouvoir les gérer une fois à destination. C'est ainsi qu'il evita une bagarre rangée entre les archers elfes et les berseckers.

Un groupe de soldats hétéroclite s'était lancé sur une discussion concernant l'origine des prénoms.
_Un nom doit refleter la virilité pour un guerrier, disait l'un d'eux. Prenez le mien, par exemple, Relyark. C'est une invitationau combat, un chant de guerre à lui tout seul.
Un elfe à la voix douce l'interrompit :
_Mon ami, je ne suis pas d'accord. Mon nom, Älderën represente la grâce, la fluidité. Il se rapproche d'un nom feminin et pourtant, je suis un guerrier parmis les elfes.
_Normal, les elfes sout tous des tapettes végétariennes.
L'elfe se leva.
_Pardon ? Repete un peu ça ?

Le silence s'était fait dans la salle des repas. Chacun écoutait, les elfes s'étaient rangés derriere Älderën et les berseckers se postaient en silence aux côtés de Relyark. Soudain, chacun remarqua un homme entre les deux rangs, comme s'il était apparu de nulle part.
Relyark s'adressa viollemment à l'arrivant.
_Qu'est ce que tu fais la imbecile ? Degage si tu tiens à la vie !
Uthar, d'un air calme lui repondit.
_Je suis un des membres les plus puissants de cette expedition et nul ne doit se battre dans cette unité de combat contre un autre soldat. Par contre si tu tiens à ta dignité, retire ce que tu as dit tout de suite... Sinon, defends toi

Relyark saisit sa hache et dressa son imposante masse. Uthar, quant à lui, dégaina calmement deux fines épées. Le bersecker chargea avec un hurlement mais uthar était déjà à coté de lui et le regardait continuer, emporté dans son élan. Nul n'avait saisi le mouvement mais le Fou avait bel et bien "glissé" pour esquiver l'homme à la hache. Relyark ne se retourna pas et l'observa derriere son épaule. Il reprit son souffle et regarda une nouvelle fois derriere lui, Uthar n'était plus la. Paniqué, il se retourna pour observer l'endroit qu'Uthar venait de quitter mais celui ci, par un quelconque prodige se trouvait dans son dos et tailladait sa tunique et ses braies qui tomberent au sol. A moitié nu, il regarda betement son adversaire qui le fit tomber au sol par un mouvement de jambes.

Uthar pointa une de ses épées vers l'homme tombé par terre et leva l'autre, pour attirer l'attention si cela était encore necessaire.
_Ce que vous voyez la est une brute doublée d'un imbecile. Il n'a pas compris que nous partions dans une mission qui serait une des plus dures que vous ayez affronté. Il n'y a pas de place ici pour les âmes belliqueuses qui cherchent les disputes. Il nous faudra à partir de maintenant nous comporter en freres, car notre survie dependra de l'aide que chacun d'entre nous apportera aux autres
Uthar rengaina ses armes et calmement, dit :
_Bien, si vous le permettez, je m'en vais essayer de manger ce qui nous est servi sans vomir... Bon appetit, messieurs dames....

Saur se promenait sur le pont du rafiau tout en observant la créature bondir hors de l'eau puis retomber lourdement. Il commença à en avoir assez de cette étrange poisson qui le nargait. Il résistat à l'envie de sortir son épée ou d'en faire un méchoui d'une boule de feu. Il créa donc un écran de dissimulation pour empécher l'ex futur méchoui d'épier les passager et ainsi d'empecher de futurs rencontres déplaisante. Il dilata l'écran pour l'étandre sur tout le "bateau" qui était soit disant un vaisseau de guerre. Après cette maigre tache, il déçida de s'exercer un peu avec ses attaques magiques car il ne restait qu'une semaine avant l'arriver sur le Dernier Continant.
Schlakvuk apparu sur le pont alors que Saur s'entrènait à l'onde de choc qu'il ne métrisait pas au mieux (surement la fatigue). Le malheureux se fit ejecter du pont et aterrit dans l'eau.
-un homme à la mer, chuchota Saur avec un éclat de rire qu'il ne put retenir. (je savait plus quoi mettre)

Schlackvuk n'eut pas le temps d'éviter l'onde de choc et se retrouvit à l'eau

- Saur dès que je retourne sur le rafiot tu es mort...

Schlackvuk continua à sortir des insultes doublés de jurons tout en nagant aussi vite que possible pour ne pas de faire bouffer par le monstre marin Une fois sur le bateau, Schlackvuk déambulait (sans déambulateur) juste qu'au restaurant ou plutot dépotoir...

-saur vient voir ici !!!

Fonçant hors de la cantine en laissant Gorlak, mémé Hursule et les autres, Uthar s'interposa entre ses deux compagnons qui s'étaient retrouvés. Les deux se défiaient du regard.
_Etes vous aussi stupides que les deux que je viens de quitter ? Pour un Bersecker, ça se comprend mais vous êtes sensés être les capitaines de cette expedition, la fine fleur des héros de notre monde...Je sais que pour l'instant, c'est le calme plat mais je vous jure que nous aurons besoin de cohésion... Allez, vaquez à vos occupation... mais ne vous entretuez pas...

Il s'éloigna alors en cabriolant, faisant des bonds, des roues... La démarche du Fou, celle qui avait fait sa renommée... On aurait dit un enfant jouant dans un champ et pourtant cet homme était un des plus puissants... Un des plus puissants quoi au fait ? Il n'était pas mage, n'utilisant la magie que de façon tres etrange, pas assassin, ne faisant jamais usage ses talents pour éliminer quelqu'un pour de l'argent, pas guerrier, n'ayant aucun code de l'honneur... Il n'était rien mais on le considerait comme un des plus puissants héros de son temps... Paradoxe splendide encore une fois, son temps remontant au matin du monde.

Les semaines passerent alors sans problemes, chacun ravalant ses envies de chahuter pour la bonne marche de la troupe. Un cercle de combat sur le pont gigantesque avait cependant ouvert ses portes et l'on pouvait y défier qui l'on voulait. Uthar, pour le "moral des troupes" acceptait parfois de combattre. Peu de soldats n'avaient pas encore essayé de combattre le Fou. Chacun se retrouvait par terre, hormis ses amis, qu'il refusait d'affronter, pretendant ne pas vouloir leur faire de mal mais c'était en fait par conviction : il refusait de combattre des amis.

Un jour, alors que les combats battaient leur plein, une nuée noire fondit sur le navire. Chacun savait que Saur avait placé une protection sur le bateau mais les sombres formes volantes inquietaient les soldats. On aurait dit des oiseaux taillés dans une brume noire, mouvante, la nuée formait un tout mais l'on pouvait distinguer des êtres de magie sombre. Ils se heurterent à la barriere invisible... et la traverserent !
_Non ! Ce n'est pas de la magie ! Il n'y a que moi qui puisse faire de telles choses ! Elles ne sont pas afféctées par la puissance ordinaire ! Je vous apprendrai à les contrer, tout comme elles vous contrent ! C'est... c'est mon frere, il s'en prend à nous !

Alors que le nuage maléfique attaquait les soldats, Uthar se dressa et tendit la main. Un rayon jaune en sortit et frappa le centre de la nuée qui se dispersa, quittant le bateau et retournant vers l'ancien continent.
Uthar chancela, sa vision devenait trouble... Du noir envahit son champ de vision et il tomba au sol.

Gorlak, schlachvuk et les autres se precipitèrent vers Uthar, mais mémé Hursule fut~malgré sont grant âge~la première à ces côtés.
_pousser-vous vous autre et aller donc plutôt me chercher de l'eau fraiche et un linge propre,dit elle calmement mais fermement,et vous Saur s'il vous prend encore l'envie de dresser un "bouclier",faite le au moin de façon efficace! Ajoutat-elle d'un ton cassant.

Uthar s'éveilla. Il se trouvait au chaud, dans un lit confortable. Il ouvrit les yeux et les taches noires dansant devant son regard s'estompèrent regulierement. On l'avait transporté à l'abri, apres son evanouissement. Il tenta de se lever mais la piece se mit à tournoyer insolemment. Il fronça les sourcils et gronda les murs mais n'obtint qu'un maigre résultat... Ils n'étaient pas vraiment impressionnés par son autorité naturelle. Il tenta de frapper le pied du lit et se fit tres mal au orteils... Apres cette pitoyable tentative, il se dit qu'il n'était pas tellement dans son etat naturel, d'habitude, il ne donnait pas de coups de pieds nus dans les meubles... Il sortit de la petite chambre et arriva à l'infirmerie ou travaillait une vieille femme qu'il ne voyait que de dos. Il tenta d'approcher d'elle, de l'autre côté de la piece mais le chemin semblait devenir sinueux, il fit malgres lui trois fois le tour d'un hamac, des petites tables se jetaient sous ses pieds... Il s'effondra à terre et la vieille se precipita vers lui... Les paupieres d'Uthar s'ouvrirent et il vit le visage de mémé Hursule
_Oucékej'chuis ? Comment je suis arrivé la ? C'est tout de même pas vous qui m'avez porté ?
Et il eclata de rire, sans doute à cause de la fatigue et du traumatisme... Il n'arrivait pas à s'arreter... Il trouvait la moindre de ses pensées hilarantes... S'il continuait, les autochtones arriérés du dernier continent le prendraient pour un dieu... Mais pour le dieu de l'hébriété...

Mémé Hursule s'acroupit prés du fou et lui leva la tête pour lui faire boire un peut d'eau, aprés quoi elle apela Gorlak pour le transporter dans sa chambre,duran le voyage ils durent r'atrapper trois fois Uthar qui delirait,mais il arivères tout de mème à la chambre ou ils le recouchères.
_je vais veiller sur lui, dit mémé hursule, vas me chercher le pôt de baume d'ecorce de bolier et le flacon jaune dans mon sac et une compresse,il faut le tenir en place le temp qu'il gerisse.

Uthar se mesurait à un adversaire coriace : le chef éclaireur ophidien. Des êtres mi-hommes mi-reptiles dotés d'une agilité peu commune. Ils étaient en petit nombre sur le navire et se mélangeaient peu aux autres régiments. Uthar n'avait remarqué leur présence qu'en furetant un peu au hasard dans le vaisseau agrandi artificiellement. Les deux adversaires possédaient la même technique de combat, à quelques differences notables près. Alors qu'Uthar utilisait des pouvoirs surnaturels, l'ophidien ne se servait que de ses capacités naturelles, ce qui augmentait grandement l'estime qu'Uthar lui portait déjà. Ils s'étaient rencontrés au refectoire et s'étaient présentés, chacun selon ses coutumes. La créature portait un nom presque imprononçable pour un humain. Une suite de sifflements s'apparentant à peu près à "Sh'shlasha'hashk". Il avait un esprit etrange, montrant que son espece était autant éloignée de l'espece humaine que la lune d'un cheval à bascule. Uthar s'étant toujours senti en décalage vis à vis de ses congeneres avait apprécié l'humour étrange de celui qui était considéré comme un sage parmis les siens.

Pour les ophidiens, le combat était la plus pure forme d'expression, si il était pratiqué selon des règles précises, comme un art. C'était donc tout naturellement que Sh'shlasha'hashk avait proposé à son compagnon une joute, au clair de lune, selon la tradition du premier combat. Chacun glissait, ruisselait, et alors qu'Uthar se servait de ses épées et de disparitions, de réapparitions impromptues, il se trouvait de plus en plus en difficulté. Finalement, il se trouva acculé à la rambarde et lacha ses épées pour montrer sa défaite.
_Tu as gagné, pourtant, si j'avais voulu le faire, je t'aurai battu grâce à certains pouvoirs... plus offensifs. dit il en faisant surgir une flamme dans sa main.
_Dans ce cas, tu aurais du t'en servir. Il n'y a aucune gloire à refaire une bataille après la défaite.
L'homme serpent leva la main, il désigna ensuite un point dans l'horizon.
_Il y a une île dans cette direction. Si petite que ton espece ne prend pas la peine de la representer sur ses cartes. Un bateau en vient et se dirige vers nous. Il possede des voiles noires et porte l'embleme des pirates de la mer de feu.
_Je suppose que tu as une meilleure vision que moi. En tous cas, ce navire n'a rien à faire dans les parages. C'est étrange.
_Il n'y a pas que les yeux qui permettent de voir, la nuit.
_Pardon ? Non, ne dis rien, je n'ai pas le temps pour les bavardages mystiques. Il faut alerter les troupes, s'ils souhaitent nous attaquer, ce qui ne saurait pas manquer, vu la chance que j'ai...

Une heure plus tard, chacun était prévenu et les equipes de garde furent doublées. Il fallut attendre cependant plusieurs jours pour que le bateau pirate, plus rapide, ne les rattrape

Schlackvuk avait assisté au combat entre le chef des ophidiens et Uthar et pus entendre la conversation entre les 2 après leur combat


-Et vos pirates vous pensez qu'ils sont combien ? Sont ils vraiement humains ? dit Schlackvuk un peu avant l'éventuel arbodage des pirates, même pas fichu de se préparer correctement et vous croyez quoi ? qu'ils vont venir nous dire gentilement qu'ils commencent l'arbodage ?

Schlackvuk alla se placer à la vigie, après ses remarques à propos des moyen utilisé pour défendre le rafiot... D'ici il verrait bien si le bateau des "pirates" (oui si ca se trouve ce sont des adolescents en pleine crise qui se prennent pour le maitre du monde^^). Il avait une meilleur vue que n'importe quel autre humain non magicien.

-reste pas ici toi ! s'exclama Schlackvuk envers la vigie somnolente tu sers à rien ici !

Apres etre passé dans sa cabine, Saur vint voir Shlakvuck:
- Shlakvuck, meme si je ne te connais pas depuis bien longtemps, j'ai l'impression que tu es un joyeux clampin. En dehors de ça , je voulait te donner ceci:
Saur sorti de sa poche une dague en acier ayant deux lames distictes; une sur la poignier et l'autre ou se trouve d'abitude la lame d'une dague.
- Fait en bon usage!

- Moi un clampin ? Tu ferais mieux de descendre très vite de cette vigie si tu veux pas finir en bas sans passer par l'echelle... Mais merci pour la dague...

Après avoir chassé tant bien que mal saur, Schlackvuk observa l'horizon et vit la voile noire du bateau (enfin il pensait que c'était du noir mais vu que c'est la nuit il ne voit plus de différence entre le noir et les autres couleurs ) Il appella la vigie en bas :

-Eh toi va prévenir Uthar le fou que les pirates sont sur nos chausses

Ils étaient la. Le bateau allait presque les toucher. Pourtant, Uthar ne voyait personne à sur le pont. Il se tourna vers l'ophidien.
_Dis, avec tes trucs mystiques, tu ne vois rien dans ce rafiot ?

Sh'shlasha'hashk darda sa langue. Il ne sentait rien. Il s'approcha du bord et observa le navire desert s'approchant de plus en plus. Alors que les deux coques étaient au plus pres, une perturbation noire apparut dans l'air et une forme sombre surgit et atterit sur le bateau, egorgeant l'homme serpent. C'était un être humanoide à la peaux noire et écailleuse qui avait surgi. Elle poussa un hurlement inhumain et une trentaine de ses congeneres surgirent de la même façon, sautant sur le pont.

Apres une hésitation, Uthar poussa un cri et chacun se lança à l'assaut. Les créatures semblaient surgies d'un autre espace-temps, comme invoquées par un sorcier.

Uthar avait une blessure à l'épaule.Ces sales betes se battaient comme des démons. Il fut pris d'un doute. Non, ça ne pouvait pas être des demons. Uthar esquiva un coup de griffe et entailla à peine la peau de son adversaire. Et qu'est ce que c'était alors ? Des moutons pirates ? Il planta son épée dans la cuisse du monstre qui poussa un cri de douleur. Dans ce cas, qui les avait invoquées ? Le monstre lui griffa le visage. Le fou en profita pour lui planter son épée dans la gorge. Il se retourna pour chercher ses compagnons et son adversaire, malgres la blessure mortelle se jeta dans son dos. Uthar tomba à genoux et sortit une dague de sa manche. La tenant dans la même main que sa seconde épée, il la planta dans le coeur de la bete. Le fou se releva, tant bien que mal et aperçu un de ses compagnons, du coin de l'oeil qui ne semblait pas bien plus à l'aise.

C'était Schlackvuk. Quand les bestioles de l'autre rafiot étaient arrivés sur le bateau, il était descendu aussi vite que possible (même un peu trop vite) et tomba de l'echelle alors qu'il restait 5 ou 6 barreaux... Il lui fallut quelques minutes pour reprendre ses esprits et partir vers la bataille qui faisait rage sur le rafiot. Arrivé il lanca 3 de ses dagues sur la 1ère bestiole venu mais les dagues ne firent presque aucuns dégats sur le monstre. Bien que les dagues aient fait autant de dégats que des cures dents émoussés, le monstre laissa les 2 elfes qu'il combattait pour mieux affronter Schlackvuk. Ce dernier eut du mal à éviter les attaques du monstre en effet il était fort et plutot rapide...

-Mais tu vas crever sale bête !... Argggg tu vas me le payer

Schlackvuk venait de se faire transperser le bras par l'arme de la créature et il partit un peu en retrait